Né en Ardèche en 1974, Arnü West vit une enfance sans histoire au milieu
de ses histoires dessinées au stylo à bille.
À cette époque, il
reproduit comme un moine-copiste, ses BD à l'identique et édite ses
toutes premières Bandes dessinées dans la cour de l'école.
La découverte
de la photocopieuse a le même impact sur son travail que la découverte
de René Goscinny, Marcel Gotlib et Lewis trondheim.
Qui dit photocopie,
dit fanzine. Il collabore à divers journaux amateurs « le journal qui
change tout le temps de nom, Gato , Fun en bulles, Rhinocéros contre
Eléphant »...
Ces publications l’amène à rencontrer plusieurs
dessinateurs, dont Jean-Florian Tello ("Marshall" Humanoides Associés)
qui devient une sorte de mentor. Fan de BD, Arnu West aime découvrir de
nouveaux dessins et de nouvelles narrations.
Il est aussi marqué par des
artistes étrangers (Quino, Jeff Smith , Miyasaki , Akira Toriyama). Sa
première visite au festival d’Angoulême en 2001, débouche sur la
publication de 4 pages avec sa mascotte « la souris », dans le collectif
« Fourbi chez Treizeétrange ».
En 2002, sa souris se multiplie dans
l'album « victim ».
Son premier album en couleur est publié en janvier
2004, c'est la coloriste Albertine Ralenti (Koma, comix remix) qui se
charge de teinter le tome 1 d' Harrison et Holmes « L'oeil de fer ». En
2005, le second tome d' Harrison et Holmes «Piéces détachées » est
publié ainsi que le livre-jeu d'Antoine Bauza « Les contes ensorcelés »
illustré par Arnu West.
Jusqu'ici scénariste et dessinateur sur tous ses
albums, Arnu West laisse à Sylvain Ricard (Kuklos, Clichés de Beyrouth)
l'élaboration du scénario de « Fille de rien », one-shot chez
Futuropolis.
Actuellement animateur auprès de
personnes âgées dépendantes, il est aussi régulièrement animateur
d'atelier BD.
Aujourd'hui, il participe à Fantomix.
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